Confinement et coronavirus : le point sur la situation des sans-abris
Vous n’êtes pas sans savoir qu’une crise sanitaire est en train de frapper la surface du globe. Pour l’endiguer, un seul mot d’ordre est de rigueur : le confinement. Très bien, mais dans ce cas quid des autres, ceux qui ont pour seul logement la rue ? Car pour rester chez soi, il faut d’abord un toit, et ce n’est pas le cas de tout le monde.
Pour rappel, on estime que le nombre de personnes mal logées en France s’élèverait à quatre millions. Pour ce qui est de déterminer combien de personnes vivent à la rue, c’est plus compliqué. Il n’existe pas de chiffres précis et récents. Selon la Fondation Abbé Pierre, 250 000 personnes vivaient en centre d’hébergement d’urgence ou d’accueil pour demandeurs d’asile en 2019. Il faut bien sûr ajouter à ce chiffre ces invisibles qui n’ont jamais foulé le sol d’un centre d’hébergement et que l’on peine à chiffrer, confinés à la rue malgré eux. On peut ainsi affirmer que le nombre de sans-abris se comptent au moins en centaines de milliers. Des centaines de milliers de personnes qui vivent donc dans des conditions difficiles, plus proche de la survie pour certains, et que le confinement a aggravées.
Car si être confiné chez soi peut paraître difficile à vivre, être confiné dans la rue est un réel parcours du combattant, et ce pour un bon nombre de raisons.
Plus précaire que jamais
Tout d’abord, qui dit confinement dit moins de passants, et, par conséquence, plus de difficultés pour faire la manche. Or, beaucoup, dépourvus de revenus suffisants, ont de grandes difficultés à subvenir à leurs besoins vitaux. Mais ce n’est pas tout... Les sourires et les petites discussions qui permettaient à certains de tenir s’amenuisent. Le coronavirus a laissé place à la méfiance et à la distanciation sociale. Question de sécurité également, certaines initiatives personnelles ont dû cesser. Maurice*, bien connu de son quartier, a dû renoncer à ces moments privilégiés qu’il avait l’habitude de partager avec ses « petites mamies ». C’est ainsi qu’il aime appeler ces dames âgées qui aimaient passer du temps avec lui et lui cuisiner de bons petits plats avant le confinement.
Pour ce qui est des maraudes et autres distributions alimentaires, c’est la sécurité qui prime également. Certaines associations, fortes de leurs moyens, ont pu continuer leurs activités. C’est notamment le cas de La Chorba, des Restos du Coeur ou encore de l’Armée du Salut. Mais avec un nombre de bénévoles réduit et des possibilités limitées, c’est parfois compliqué de s’organiser et de satisfaire les nombreuses demandes. Sans compter que le nombre de personnes dans le besoin ne cesse d’augmenter. Le confinement a mis à mal bon nombre de personnes. Ainsi, elles sont aujourd’hui de plus en plus nombreuses à ne pas manger à leur faim. Selon Patrice Blanc, Président des Restos du Coeur, le nombre de bénéficiaires de l’aide alimentaire a été multiplié par deux ou trois selon les régions. De nombreuses personnes et familles sont tombées dans la pauvreté du jour au lendemain.
D’autant plus que le nombre de dispositifs a, de son côté, diminué, exacerbant un peu plus l’aspect critique de la situation. En effet, d’autres associations, souvent plus petites, n’ont pas pu continuer leurs activités. Sans masques, gels, gants ou autres équipement, le risque est trop grand. Ainsi, de nombreuses distributions, maraudes et services ont dû prendre fin, laissant un vide impossible à combler. Une aide qui s’amenuise donc pour un besoin grandissant, laissant ainsi des centaines, voire des milliers de personnes sans nourriture, mais aussi sans produits d’hygiène et sans vêtements propres.
Enfin, les actions de certaines associations sont plus difficiles à mettre en place de par le couvre-feu, les limites géographiques et les verbalisations. C’est le constat que fait notamment l’association Utopia 56.
L’hygiène est l’un des grands problèmes de ce confinement. Depuis son début, il est devenu bien difficile de trouver un endroit où se laver. À cause du manque d’effectifs, certains Espaces Solidarité Insertion et associations proposant des espaces pour se laver, ont dû fermer. C’est également le cas de quelques bains-douches. Si à ce niveau l’offre demeure importante, elle n’en est pas moins diminuée. Ainsi, il est devenu compliqué pour beaucoup de profiter d’une bonne douche. Certains manquent d’informations, tandis que d’autres ne veulent ou ne peuvent pas s’éloigner du lieu où ils dorment. Et encore faut-il, une fois arrivé auprès d’un bain-douche ouvert, avoir les produits nécessaires, la plupart ne fournissant ni gel douche, ni shampoing.
Qui dit hygiène dit aussi pouvoir se rendre aux toilettes sans problème. Car oui, même ce besoin vital a été mis à mal par le confinement. Dès ses débuts, nombre de sans-abris nous ont partagé leur mécontentement sur un sujet bien précis : la fermeture des toilettes publiques. Gérée par une entreprise privée, cette problématique n’a été soulevée que grâce aux associations qui ont remonté ce besoin vital, indispensable à la dignité des personnes à la rue. Suite à cette mobilisation, la mairie de Paris et diverses préfectures ont obtenu la réouverture de certaines toilettes. Malheureusement, elles sont encore trop peu nombreuses à être accessibles. Dans la capitale, seules 170 toilettes publiques (tous types confondus) sont aujourd’hui ouvertes sur un total de 468. Alors dans la rue, on se soulage comme on peut… Or, avoir accès à des toilettes est un besoin fondamental. Sans compter que cette situation peut créer des tensions avec le voisinage, qui ne semble pas comprendre leur situation.
Ces facteurs, accompagnés de la fermeture d’épiceries solidaires, d’accueils de jour, de bagageries ou encore de structures juridiques, ont rendu la vie dans la rue bien plus compliquée et dure qu’elle ne l’était déjà.
C’est pourquoi de nombreux acteurs ont très vite cherché à alerter sur la situation. Dès le 11 mars, Florent Gueguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité (FNARS), tirait la sonnette d’alarme quant au sort des sans-abris et plus particulièrement concernant la fin de la trêve hivernale, qui devait se tenir en plein confinement. Brut a également traité le sujet en début de confinement, exprimant une certaine inquiétude à propos des sans-abris. Une inquiétude partagée par l’association Droits d’urgence et les 97 000 signataires de sa pétition « Mais pour rester chez soi, il faut un chez soi ! ».
Pour répondre à ce mouvement d’indignation et d’inquiétude, le ministre du Logement a tout d’abord promis l’ouverture de 5000 nouvelles places d’hébergement et 1300 places médicalisées. Un dispositif qui s’est élargi au fil des jours. Depuis le début de la crise, ce sont plus de 21 000 nouvelles places qui ont été mobilisées pour l’hébergement des sans-abris, accompagnées de l’ouverture de 97 sites d’hébergement dédiés aux SDF atteints du coronavirus. La trêve hivernale a, quant à elle, été repoussée.
Une démarche salutaire, mais qui peine à prendre en compte la réalité de certaines personnes à la rue. En effet, les choses ne sont pas si simples qu’il n’y paraît.
Un logement et c’est tout ?
Premièrement, malgré tous les efforts fournis, les places sont trop peu nombreuses. Comme nous le rappelions précédemment, le nombre de sans-abris en France se compte en centaines de milliers. À côté, les quelques dizaines de milliers de places mises à dispositions font malheureusement pâle figure. Chaque soir, le 115 doit annoncer à près de 2 000 personnes qu’elles passeront une nouvelle nuit dehors. Un chiffre qui, malgré les nouvelles places disponibles, restent le même qu’en temps normal. Le 9 avril, ils étaient 1 794 à se voir refuser une place. Mais tout n’est pas une question de chiffres, et la réalité du terrain apporte bien d’autres problématiques concernant les possibilités d’hébergement.
S’adressant en théorie à tous les sans-abris, ces places se retrouvent de fait inaccessibles pour un certain nombre d’entre eux. De plus, certains vivent en groupe et refusent d’être séparés, ayant pris l’habitude de vivre 24h sur 24 ensemble et de compter les uns sur les autres. Il en va de même pour les sans-abris accompagnés d’animaux. Ces derniers sont en effet souvent exclus des centres d’hébergement. Dans les deux cas, un dilemme s’impose : laisser tomber son fidèle compagnon ou dormir à l’abri...
De plus, les contraintes liées à l’hébergement en temps de confinement sont nombreuses : Couvre-feu, interdiction de sortie et vérification de la température sont autant de règles difficiles à accepter quand on a vécu des mois voire des années à la rue, en marge de la société et de ses règles. Renoncer également à leurs habitudes, leurs amis et leur quartier est une décision parfois difficile à prendre pour ceux qui n’ont plus « que ça ». D’autant plus que cet hébergement est temporaire et se limite à la durée du confinement. Accepter l’une de ces places, c’est prendre le risque de devoir tout recommencer à zéro, une fois remis à la rue.
Pour finir, il faut également prendre en compte les invisibles, ceux qu’on ne voit pas, qui ne parlent pas, complètement coupés des autres, de la société et des informations qui y circulent. Si on ne peut rien affirmer, on peut néanmoins s’en douter : certains ne connaissent certainement pas l’existence de ces nouvelles places.
Qu’en est-il de la situation des hébergés ? Car oui le logement ne fait pas tout. Les conditions d’hébergement ne protègent pas toujours les sans-abris contre la propagation du virus. Dans les hébergements collectifs, notamment les gymnases, les distances de sécurité et les gestes barrières ne peuvent être respectés. Malgré les recommandations du Comité scientifique appelant à proscrire ce type d’hébergements, trop de personnes y sont encore regroupées. Le gymnase Renoir, dans le quatorzième arrondissement de Paris, accueille plus de 70 personnes. Il en va de même pour les solutions de co-hébergement visant à placer plusieurs personnes de foyers différents dans un endroit exigu (chambre d’hôtel, mobil home…). On retiendra notamment la ville de Toulouse qui envisage de faire cohabiter 4 personnes par mobil home et deux personnes par chambre. Être hébergé dans ces conditions ne peut être considéré comme une solution acceptable, d’autant plus que cela permet une propagation rapide du virus. Au 26 mars, soit moins de deux semaines après le début du confinement, on comptait déjà près de 1 000 personnes atteintes du virus dans les structures d’hébergement.
Une lueur d’espoir ?
Alors que nous arrivons à la fin de ce court bilan, vous vous dîtes peut-être que la situation est bien noire, que les choses paraissent critiques. Cette crise sanitaire a effectivement rendu le quotidien, déjà fort compliqué, des sans-abris, bien plus rude…
Vous n’êtes sans doute pas passés à côté de ces articles aux titres chocs, annonçant que des SDF avaient été verbalisés pour non-respect du confinement. Entre démentis, rétropédalages et témoignages, il est difficile de démêler le vrai du faux. Mais selon l’enquête de CheckNews (dispositif du journal Libération), des sans-abris ont bel et bien été verbalisés au début de la période de confinement. Certains de nos partenaires ont également relevé ce type d’incidents à Paris.
Malgré ce tableau préoccupant, ces temps sombres ont vu naître des actions positives et encourageantes. En effet, il faut tout d’abord féliciter le travail des associations, acteurs majeurs durant cette crise. Malgré un manque d’effectif et un besoin qui ne fait que s’accroître, elles se démènent au quotidien pour venir en aide aux plus démunis. Tous les jours, ce sont des milliers de repas qui viennent remplir le ventre vide des sans-abris, mais aussi des personnes précaires. Rien qu’à Lille, pas moins de 4 500 repas sont distribués chaque jour par diverses associations.
On peut noter également que le gouvernement a débloqué 65 millions d’euros pour gérer cette crise, en mettant en place la distribution de chèques-services, par exemple. Ces chèques, d’une valeur de 7 euros par jour, permettront aux plus précaires d’acheter de la nourriture ou des produits d'hygiène dans de nombreuses enseignes. Malheureusement, alors que la fin du confinement approche, ces chèques semblent n’avoir été distribués que de façon restreinte et épisodique.
Et puis il y a les autres… Les passants que l’on croise et qui applaudissent nos actions… Ceux qui s’intéressent, demandent comment aider, donnent… Lors de nos maraudes, on a pu les voir plus nombreux qu’avant, avec cette volonté d’aider, ce besoin de féliciter. Grâce aux dons de particuliers via des collectes ou via la plateforme Entourage, ce sont des sacs et des sacs de vêtements et de produits d’hygiènes qui ont été distribués. D’après l’équipe d’Entourage, cet élan de solidarité se fait clairement ressentir. En effet, l’application enregistre un nombre record d’utilisateurs et a même dépassé les 100 000 téléchargements pendant le confinement. De plus en plus de riverains viennent sur l’application pour proposer des dons ou demander comment ils peuvent aider les plus démunis. À cet effet, Entourage a d’ailleurs mis en place l’opération « Bonnes Ondes », boucles d’appel visant à éviter l’isolement. Une initiative originale qui n’est pas la seule à avoir été mise en place ces dernières semaines.
Car oui, avec cet élan de solidarité émergent de nouveaux acteurs, de nouvelles initiatives, qui sont devenus cruciaux en ces temps de crise. C’est le cas de « #PourEux », un mouvement solidaire né à Lyon et organisant des livraisons de repas un peu particulières. L’idée est simple et chacun peut y participer à sa manière. Vous avez des talents en cuisine ? Il suffit de préparer un bon repas et de le signaler sur la plateforme. Vous avez un bon coup de pédale ? Devenez livreur et venez récupérer les différents repas cuisinés pour les distribuer aux sans-abris. À Paris, c’est environ 450 paniers-repas qui sont distribués de cette façon chaque jour. Le 29 avril marquait d’ailleurs le passage au-dessus du cap des 10 000 repas distribués dans la capitale. Dans le même genre on peut également citer l’action « Reffetorio », portée notamment par l’artiste JR. Son but ? Récupérer un maximum de produits invendus et mobiliser les restaurateurs dont les restaurants sont fermés pour qu’ils puissent cuisiner de bons petits plats pour les sans-abris, ensuite redistribués par le Secours Populaire.
De leur côté, des médecins ont également lancé un numéro vert visant à détecter, orienter et soigner au mieux les sans-abris atteints par le coronavirus. Ouvert 7 jours sur 7, la permanence est assurée par des médecins bénévoles qui évaluent la situation et redirigent, en cas de besoin, la personne vers la permanence d’accès aux soins la plus proche. Ce numéro gratuit a été lancé avec le soutien de l’association Accès aux droits des sans-abris.
Fruit d’une initiative citoyenne, un site, « commentaider.fr », a également été lancé afin de répertorier, par région, les associations ayant besoin de bénévoles, de fonds ou de dons matériels.
Ces initiatives ne sont que quelques exemples de mouvements solidaires qui se sont lancés ces dernières semaines, symbole d’un élan de solidarité qui ne cesse de prendre de l’ampleur. On ne peut que souhaiter que cet élan de solidarité perdure jusqu’à la fin du confinement et même après.
Car si la situation actuelle est critique, elle ne doit pas faire oublier l’après-confinement et le combat quotidien contre la précarité, l’exclusion, les conditions de vie indignes et le traitement des personnes à la rue hors temps de crise. Le Collectif des associations Unies l’a bien compris. En effet, pour conclure son bilan sur la situation des « oubliés du confinement », le collectif n’a pas seulement appelé à des solutions immédiates « de survie » mais à des « changements profonds » sur le long terme afin d’améliorer durablement la vie des sans-abris, et, plus largement, des personnes mal-logées. Alors que le confinement ne devrait pas tarder à être levé, il est temps de réfléchir à l’après. S’il a été possible de mobiliser des places d’hébergement massivement et rapidement, pourrait-on envisager la création de nouvelles places, plutôt pérennes que temporaires ? Cette crise nous a permis d’identifier certaines failles de notre société.
Il est temps de passer à un système de logement inconditionnel, permettant de faciliter la réinsertion des personnes sans-abris, et ainsi améliorer le système social français.
Sources
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7. Guillaume, G. (2020, 4 avril). L'Etat débloque 65 millions d'euros d'urgence pour les sans-abri. Reuters.Disponible via : https://fr.reuters.com/article/idFRKBN21M0JQ
8. Landaz, M. (2020, 1 mai). « Avec le confinement, on a le temps de cuisiner. Autant garder une part pour un sans-abri ». L’OBS. Disponible via : https://www.nouvelobs.com/societe/20200501.OBS28238/avec-le-confinement-on-a-le-temps-de-cuisiner-autant-garder-une-part-pour-un-sans-abri.html
9. Leboucq, F. (2020, 24 mars). Est-ce que des SDF ont été verbalisés en France pour non-respect du confinement ? Checknews Libération. Disponible via : https://www.liberation.fr/checknews/2020/03/24/est-ce-que-des-sdf-ont-ete-verbalises-en-france-pour-non-respect-du-confinement_1782742
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